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GUERRE DE 1914
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Les regiments engagés:
Voici la liste des régiments de notre région qui ont participé à ce conflit
Besançon faisait partie de la 7ème région militaire. cette région comprenait notamment l’Ain,
le Doubs, le Territoire de Belfort,la Haute Saône (moins l’arrondissement de Gray) une partie des
Vosges et du Rhône.
Pour connaître le détail des BATAILLES où sont décédés nos soldats
voici un lien avec un site très complet sur ce sujet
En ce qui concerne les pertes un autre site intéressant:
Pour l’infanterie: 35ème et 42 ème RI de Belfort, ,44ème RI de Lons Le Saunier, et le 60ème RI de
Besançon, le 152ème RI de Gérardmer, 171 ème et 172 RI de Belfort, le 5ème et le 15ème BCP de
Besançon-Remiremont.
Pour la cavalerie : 11ème et le 14ème RCC (régiments de chars de combats) de Vesoul et de Dôle,
le 12ème Hussards de Gray, le 11ème dragons de Belfort et 18ème dragons de Lure.
Pour l’artillerie: le 4ème et 5ème RAC de Besançon et le 47ème RAC de Héricourt.,
A ces régiments il faut ajouter ceux de réserve et territoriaux.
Pour Belfort il s’agit de: 235, 242, 371 et 372èmeRI;
Pour Besançon le 260 ème RI et le 54éme RIT et pour Besançon Remiremont le 45 et 55ème BCP;
Pour Lons Le Saunier le 244ème RI et le 53ème RIT;
Pour Geradmer le 352ème RI.
Dans notre département
Bien que les chiffres varient selon leurs auteurs (écrivains, sites) il y a eu- pour le Doubs (source Docteur
Claude Bonnet “Monuments aux morts” dans le département du Doubs) : 11364 personnes
“Morts pour la France” ce qui correspond à 3,79% de la population contre 3,35% pour l’ensemble de lnotre pays.
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PREMIERE GUERRE MONDIALE ET LE DOUBS
Historique du 60ème RI pendant le guerre de 1914-1918:
Le 60
ème
RI a été formé par Louis XIV pour servir sur les bateaux. Le Maréchal
Bernadotte y a débuté en 1780. Le Général Monclar y fit la guerre 14-18.
Le Général Nivelle a écrit de lui en 1917 : « Remarquable régiment qui s’est
trouvé aux endroits où il y avait des risques à courir et de l’honneur à gagner ».
La 14 ème Division dont les 4 régiments d’infanterie avaient obtenu la fourragère,
fut appelé «la division des As ». Pour ce faire chaque régiment a choisi pour signe
distinctif un des As du jeu de cartes. Pour le 60
ème
RI (Besançon) ce fut l’As de
cœur, le 35
ème
RI (Belfort) l’As de Trèfle, le 42
ème
RI (Belfort) l’As de carreau et le
44
ème
RI (Lons Le Saunier) l’As de Pique. Lorsque son régiment d’Artillerie
divisionnaire reçut à son tour la fourragère il choisit Le Joker.
Son drapeau : Marengo 1800, Wagram 1809, Valence 1812, Kabylie 1857,
L’Ourcq 1914, Champagne 1915 1918, Verdun 1916-1917et l’Aisne 1917-1918.
Ce régiment fut décoré de la croix de Guerre 1914-1918 avec 4 palmes et de celle
de 1939-1945 avec 1 palme.
Le 60ème régiment d’infanterie eut plusieurs milliers de tués. Il
était formé pour l’essentiel par des Francs Comtois.
Il comptait 2 208 hommes en 1914. Il fallut le reconstituer 8 fois
pour combler les pertes.
Le 60
ème
RI
Au niveau des monuments aux morts pour les régiments, il existe, à Montbéliard le monument du 21
ème
Chasseur et à Besançon celui de la caserne Vauban pour les 60
ème
et 260
ème
Régiments d’infanterie,
du 54
ème
Régiment d’Infanterie Territoriale et du 7
ème
Bataillon de Mitrailleurs.
HISTOIRE DE CES REGIMENTS
LES PERTES
Pour avoir plus de détails sur ces régiments
PERSONNES CELEBRES du département (tuées au cours de cette guerre)
Pour notre région militaire (la 7ème) il y a eu 233 622 mobilisés, 40 568 tués (soit 17,36%) et
14794 prisonniers.
Selon l’historien Philippe Boulanger la Franche-Comté fait partie des régions qui
ont contribué, plus que d’autres, au service militaire obligatoire. Si nous prenons
la classe 1915, la Franche-Comté a fourni jusqu’à 80% de jeunes gens au service
armé aux unités combattantes contre 70% pour le reste de la France.
Le village qui a eu prortionnellement le plus de pertes d’hommes fut celui de
Cordiron près d’Audeux: 11 tués pour 55 habitants. Cordiron
D’autres comme le village de la Chaux (Saugeais) eurent egalement par rapport à
leur population beaucoup de leurs soldats de tués (environ 530 habitants et 41
morts) : La Chaux
André PEUGEOT
Il fut le premier soldat français tué alors même que la guerre n’était pas déclarée.
Caporal au 44
ème
régiment d’infanterie de Montbéliard. PEUGEOT
Il était instituteur. Il a enseigné au Pissoux à coté de Villers Le Lac.
Il est né à Etupes.
Le 2 août il a occupé un poste avancé à Joncherey, dans le Territoire de Belfort.
Alors qu’il était accompagné de 4 hommes dont 2 Franc Comtois vers 10H30 une patrouille
allemande s’est approchée de la ferme où ils étaient installés. L’officier allemand le lieutenant
Meyer tira un coup de pistolet sur le caporal Peugeot. Celui-ci bien que blessé répliqua par un
coup de fusil Lebel qui atteignit Meyer au ventre. L’Allemand tira 2 nouvelles balles sur André
Peugeot qui fut mortellement blessé. Un de ses compagnons de combat Célestin Cointret le
vengera.
Louis PERGAUD
Il est né à Belmont le 22 janvier 1882 et mort pour la France le 8 avril 1915. Il est l’auteur de La guerre des Boutons
(1912) et de De Goupil à Margot. PERGAUD
Nota: L’histoire de certains de ces régiments a également donné lieu à des livres. Il est possible de les consulter sur le site de la
bibliothèque nationale:
C’est notamment le cas pour : Le 47 ème regiment d’infanterie du Commandant Surugue
Historique du 204 ème régiment d’artillerie de campagne
Historique du 260 ème régiment d’infanterie
Historique du 4ème régiment d’artillerie de campagne
LA GRIPPE ESPAGNOLE
LES AMERICAINS (le camp du Valdahon)
Lorsque les Américains entrèrent dans la guerre en 1917, ils ne disposaient tout au plus que de 200 000 hommes et 150 000 de
la Garde Nationale.
Il leur fallut donc trouver beaucoup de soldats (par le volontariat et la conscription) pour arriver à un effectif de 2 000 000 d’hommes.
Arrivés en France ils durent être les formés. Dans ce cadre là, c’est au camp du Valdahon que furent confiée, une partie de la
formation des artilleurs (5 artilleries divisionnaires). Il s’agissait de compléter celle déja reçue aux USA.
Cela ne fut pas sans poser quelques problèmes avec les habitants de Valdahon et de ses environs, dus notamment à la différence de
niveau de vie.
De nombreux blessés furent ensuite soignés dans ce camp. Certains y moururent.
Au conflit, s’était ajoutée, la grippe espagnole. Celle-ci fit plus de morts en Europe que la guerre (22 millions dans le monde).
Selon Mr André Badot (Le Valdahon 1850-2000 édition Guéniot) le nombre maximum de personne hospitalisées fut de 1335 patients
le 29 septembre 1918.
Il y eut même un cimetière. Selon le livre “History of the army graves registration” il y eut 233 tombes. (166 corps ont été rapatriés
aux USA et 67 sont enterrés au cimetière américain de Romagne-sous-Montfaucon).
En Haute Saône, au niveau aviation, en avril 1916, un groupe d'Américains réussit à former, avec l'aide d'officiers français, l'Escadrille 1
24, " l'escadrille américaine " basée sur l'aérodrome de Luxeuil-Saint Sauveur à Luxeuil-les-Bains. (Source Wikipédia)
Il y eut 116 700’Américains morts au cours de la première guerre mondiale . Au cours de la seconde il y eut
pour Europe-Atlantique 183 588 pertes militaires (soit armée de terre 141 088, armée de l'air 36 461 et marine
6 039) (source Wikipédia).
Cimetière Américain de Romagne sous Montfaucon: 52 Ha composés de 14 246 pierres tombales
La grippe espagnole a fait en France plus de 22 000 morts dans l’armée.
Au total les historiens s’accordent à dire qu’il y a eu 408 000 morts en France
(civils et militaires).
Elle debutera en 1918. Mondialement selon l’institut Pasteur il y eut 21millions de morts.