MONUMENTS AUX MORTS
A nous le Souvenir, à eux l’immortalité
       Site permettant de faire des recherches sur un monument aux morts et plus                                        
Le 20 février 2012 la loi a fixé: Lorsque la mention “Mort pour la France” a été portée sur son acte de décès, l’inscription du nom du défunt sur le monument aux morts de sa commune de naissance ou de dernière domiciliation ou sur une stèle du nom du défunt sur le monument aux morts de sa commune de naissance ou de dernière domiciliation ou sur une stèle placée dans l’environnement immédiat de ce monument est obligatoire.
La position actuelle de notre association est la suivante: “Concernant les monuments aux morts, propriétés des communes, la participation du Souvenir Français à leur entretien reste exceptionnelle et ne concerne que les communes sans ressources importantes.”       La décision de participation est par ailleurs du ressort du siège.
RÔLE DU SOUVENIR FRANCAIS
PRECISION SUR LA REGLEMENTATION
             Faire des recherches sur les monuments aux morts.
Site du Ministère de la Défense, qui vous aide à rechercher les détails du décès S d’une personne “Morte pour La France” .
SGA
LES MONUMENTS AUX MORTS
Site qui explique la méthode à suivre pour faire des recherches sur des soldats “Morts pour La France”
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HISTORIQUE Depuis toujours les hommes ont voulu conserver une trace des héros qui sont morts en défendant leur pays, leurs cités. Sous l’Empire un projet qui n’a pas abouti, était d’ériger des colonnes commémoratives pour les soldats tués aux combats. En 1870, si certains monuments ont été érigés sur des champs de bataille, le plus souvent en 1870, ils furent installés sur les tombes de soldats donc dans les cimetières. Pour d’autres des plaques nominatives furent installées dans les églises.  L’idée était de graver dans la pierre le nom de chacun de ses glorieux enfants tombés au champ d’honneur.”
Lieux À la Grande guerre, ils furent placés au centre des villages à proximité d'une mairie,  d'une église, d'un cimetière, sur une place publique, à l'entrée d'un village. Nombre: Le nombre important de morts en très peu de temps contrairement aux conflits précédents (1 500 000 morts en 4 ans)  ont conduit les Français à vouloir  en avoir un, dans chacun de leur village. De ce fait entre les années 1920-1925, il s'est édifié en France 30 000 monuments aux morts. Orientation du monument Habituellement elle s'est faite Est/ Nord-est . Il s'agit de conférer à ces monuments une vocation de surveillance, de vigie. La forme: Pyramide, Obélisque, (comme dans les cimetières de cette époque).
Les termes utilisés. Enfants, morts, héros, guerre,  1914-1918, devoir, sacrifice, martyrs, mémoire. Ordre des noms: Généralement alphabétique. Le fait de citer les noms rappelle la mémoire  de chaque citoyen et lui redonne une existence réelle quand sa disparition sur les champs de bataille le livrait au néant. Les statues: Les statues de soldats représentant le poilu dont la familiarité remonte au début 1915 est significative. Debout sur leur piédestal , les combattants sont voués à continuer pour l'éternité le combat exemplaire, vertueux, pour lequel ils ont donné leur vie. La guerre est aseptisée, pas de boue,  pas de sang.  Ils sont beaux tels des soldats de plomb : Roger Vercel l'a bien vu : le monument aux morts (...) où le soldat mourait debout, sans déranger un pli de sa capote, sans lâcher le drapeau qu'il maintenait maintenant sur son cœur.  Capitaine Conan 1934.
Le poilu est la représentation  figurée la plus courante. On lui prête des attitudes variées, tantôt  simple soldat au garde à vous ou héros conduisant une charge, tant vainqueur triomphant que blessé agonisant. Ces monuments sont des tombeaux vides.  Comme il est difficile de glorifier la mort -elle est intolérable- les monuments la nient en représentant des soldats éternellement vivants, dont le bronze, la pierre, la marbre sont la résurrection. Le monument est un reflet  du lieu où il a été construit. Les monuments bretons vont ainsi faire référence au passé historique local : Bigoudens en coiffe et autres paysans en habits régionaux. Inscription : Les monuments portent tous l'inscription de "Mort pour la France" déclinés  sous des vocables identiques : - La commune de ... à ses enfants morts pour la France. - Aux morts pour la France - Aux enfants de ... "morts pour la France" - La commune de ... à ses enfants morts pour la Patrie - A ses morts glorieux. Les inscriptions offrent une grande diversité de déclinaisons : "A nos héros";  "A la mémoire glorieuse", "A ses glorieux enfants" ; "Aux enfants du pays morts pour la Patrie" . Ils peuvent être patriotiques "Honneur et gloire" ; "Pro Patria"; "La France victorieuse" ; parfois funéraires : "Qu'ils reposent en paix"; "Souvenons nous". Parfois des inscriptions plus longues gravées sur le monument, dont les célèbres vers de Victor Hugo: "Ceux qui pieusement sont morts pour La patrie Ont droit qu'à leur cercueil la foule vienne et prie. Entre les plus beau noms, leur nom est le plus beau Toute gloire près d'eux passe et tombe, éphémère Et comme ferait une mère La voix d'un peuple entier berce en leur tombeau Gloire à notre France éternelle" Le symbolisme: Sur les monuments ou à leur sommet nous trouvons un symbolisme: - Le coq "gaulois", l'oiseau chrétien des clochers représente la Patrie, la République française. Son chant réveille à la mort, annonce la venue du jour. - La couronne de feuilles ou la branche de chêne est le symbole des vertus civiques. - La couronne de laurier (symbole ancien de la victoire et, ou de la force),   palmes (symbole chrétien: Jésus accueilli à Jérusalem et les palmes de l'immortalité des Rameaux). - Le rameau d'olivier est le symbole de paix et de gloire. Dans l'antiquité; il était l'emblème de la Fécondité". - La croix de guerre : œuvre laïque  conçue pour une République séparée de l'église depuis 1905. Les monuments portent rarement des marques religieuses , mais la croix de guerre qui apparait sur 37% des monuments conciliait toutes les familles d'esprit, elle rappelait la croix des catholiques mais pour tous une décoration, un honneur rendu aux combattants. - Le drapeau est l'emblème militariste et guerrier. - Le casque du poilu est le symbole de l'invincibilité et de l'invulnérabilité. - L'urne funéraire représente les cendres des disparus Morts pour La France. En Alsace les soldats sont souvent représentés nus : comment reconnaitre un soldat allemand d'un soldat français sans l'uniforme? Ainsi la Piéta de la ville de Strasbourg tient le corps de deux de ses fils nus, sans vie, sur ses genoux. Quand la mère du combattant retrouve son fils,  le tient dans ses bras, le monument devient Piéta. Les femmes et les enfants en pleurs partagent le deuil national. Financement: Leur financement fut assuré en partie par des subventions gouvernementales de l'ordre seulement de 5 à 20 % du prix total du monument (régie par la loi du 27 octobre 1919). Ce sont donc souvent des subventions publiques payées par les communes, voire quelques souscriptions publiques qui les ont financés. La participation de l'État était fixée sur la base d'un barème qui dépendait du nombre d'habitants, du nombre de tués nés ou résidant dans la commune. Ceci explique en partie les doublons que nous pouvons trouver sur différents monuments de la région.
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LES MONUMENTS AUX MORTS DANS LE DOUBS
- HISTORIQUE, LIEUX, FORMES, STATUES, SYMBOLISME, FINANCEMENT - MONUMENTS AUX MORTS DANS LE DOUBS - RÔLE DU SOUVENIR FRANCAIS - FAIRE DES RECHERCHES
Dans ce livre il est écrit que les pertes lors de la première guerre mondiale furent plus importantes que la moyenne nationale. Notre département a eu à déplorer 11 367 tués ou disparus soit 3,79% de la population contre 3,35% pour l‘ensemble de la France. Le village le plus touché fut Cordiron dans le canton d’Audeux : dix tués pour une population de 55 habitants (environ 20% de la population).   
Qu’elles furent les dépenses engagées?
Rappelons que le  Souvenir Français participa dès le départ au financement de certains de ces monuments.
Elles dépendirent surtout de l'argent que les conseils municipaux  pouvaient engager. 44 petits villages se contentèrent d'une plaque avec les noms des victimes du conflit. Une plaque coûtait entre 150 à 800 francs. D'une manière générale entre les cantons du bas pays et les cantons frontaliers les sommes votées par les petites communes dans les hautes terres furent en moyenne 10 fois supérieures à celles du bas.    A Pontarlier pour 12 000 habitants il fut investi 125 000 francs de l'époque. Les 58 525 bisontins engagèrent 289 000 francs pour le monument de la Viotte en 1924. Leur rôle Ils n'ont qu'un rôle commémoratif excepté pour 3 ouvrages qui ont servi de sépultures      à des poilus: Bretigney-Notre-Dame 3 dépouilles, 4 à Dannemarie sur Crête et Eternoz. Leur forme Pour leur forme: - l'obélisque a été choisi dans plus de la moitié des cas (291 cas sur 444). - 8 cas sont des ouvrages plats. - la colonne n'est présente que 16 fois. -18 monuments évoquent des autels antiques. - le reste est composé de constructions très composites de plus grandes dimensions.                                   
Dépenses engagées
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En ce qui concerne notre département, il y a lieu de se référer au livre du Docteur Claude Bonnet dont photo ci-jointe. Il y est précisé que sur l’ensemble des 637 communes étudiées: - 22 sont à soustraire car n’ayant pas eu de perte à déplorer - sur les 615 restantes, 488 “Hommages publics” purent être identifiées soit 444 monuments et 44 plaques impliquant 547 localités car 57 villages se sont associés avec d’autres. C’est par exemple le cas de l’unique mort de Placey qui est inscrit sur le monument d’Audeux.
EXEMPLE D’UN MONUMENT CONTEMPORAIN
AVOUDREY
Etalans
Guyans Vennes