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GUERRE DE 1939-1945
L’invasion de notre département eut lieu dès le 15 juin 1940 après midi.
Les forces allemandes étaient d’environ: - 50 000 hommes pour le “Panzergruppe Guderian” (nord de la ligne Dole Pontarlier) - 10 000 hommes pour le “Panzergruppe Kleist” (sud de la ligne Dole Pontarlier)
L’INVASION DANS LE DOUBS
Du coté français environ 70 000 hommes.
Forces en présence
LES COMBATS
Il est à relever que les combats se prolongèrent au-delà de la signature de l’armistice (22 juin).
Tout cela fut toutefois très rapide puisque le 25 juin les envahisseurs occupent entièrement la Franche Comté.  
Il y réussirent en empruntant l’axe Gray, Besançon, Pontarlier c’est à dire le même que celui utilisé par l’armée prussienne de Von Manteuffel lorsqu’il encercla la malheureuse armée de Bourbaki en 1871.
Les pertes humaines s’élevèrent à 100 tués côté allemand et côté français 300 militaires et 90 civils tués et plus de 30 000 prisonniers. Il y eut 30 000 prisonniers.
  19 juin : La 2ème division polonaise de chasseur à pied dépose ses armes sur le sol Suisse (ordre de leur gouvernement).
Le 21 juin 1970 à Damprichard un monument commémoratif fut inauguré en leur honneur. Au musée de la déportation à Auschwitz (Pologne) un immense poster représente la plaine de Damprichard avec comme légende: C’est Ici qu’en juin 40, l’armée polonaise a repoussé les Allemands”
LE SOUVENIR FRANCAIS du DOUBS
Savez vous que si Hitler avait pu mener à bien ses projets les Tyroliens du Sud se seraient vus attribuer  la Franche-Comté?
Mussolini ayant récupéré le Tyrol du Sud, les Allemands qui y demeuraient, ont cherché une nouvelle terre  d’accueil et Hitler leur proposa notre région. 
          Voir une vidéo traitant de ce sujet:
Que seraient devenus nous, les Francs-Comtois? Nul ne le sait?
EN COURS DE CONSTRUCTION
La conquête de la Franche Comté présentait au point de vue tactique, une importance considérable car elle permettait de renouveler la manœuvre d'encerclement qui avait permis au Allemands de prendre à Dunkerque beaucoup de soldats alliés. Pour les Allemands le fait de prendre les territoires situés entre le plateau de Langres et la frontière suisse permettait d'isoler du reste de la France les armées du Nord Est occupant le triangle Metz, Strasbourg, Belfort. Pour exécuter la manœuvre les Allemands, arrivés en Haute Marne, se sont divisés en 2 groupes.       La première colonne se dirigea sur Gray, franchit la Saône et se répandit en direction du Haut Doubs.  Simultanément elle se dirigea vers le Jura et la région de Belfort. Certains éléments se dirigèrent sur Dôle puis sur Lons le Saunier. D'autres marchèrent sur Besançon. De là elle purent se diriger en direction de la route de: -  Quingey qu'elles atteignirent par Avanne et Byans.   En effet excepté le pont d'Avanne tous  ceux de Besançon avaient sauté. Par cette route elles prirent depuis Mouchard la direction d'Arbois, Poligny et Lons Le Saunier tandis que d'autres s'acheminaient par Salins sur Champagnole et Morez mais surtout sur Levier et Pontarlier. C'est en partant de la région de Levier et Pontarlier que fut effectué l'occupation des plateaux de Vercel Pierrefontaine et de Maiche en collaboration avec d'autres éléments qui arrivaient d'Ornans et d'Aïssey. -  Ornans par Avanne, Arguel et Epeugney. -  Bouclans, Aïssey, Sancey par Arguel, Fontain et le Trou aux Loups. - Baume les Dames, Clerval qui se sépara en un groupe sur Pont de Roide et l'autre sur l'Isle sur le Doubs puis soit depuis là sur Montbéliard vers Belfort soit la route d'Héricourt. La deuxième colonne venant de Haute Marne s'orienta vers Vesoul, Lure, Luxeuil pour remonter en direction d'Epinal et donc des Vosges. Toute cette progression fut rapide puisque toute la Franche Comté en moins d'une semaine fut envahie.
BESANCON Le dimanche 16 juin vers 7 heures du matin les bisontins entendirent le canon tonner en direction de Gray. Vers midi les premiers obus tombèrent sur la ville. Au même instant des avions mitraillèrent la voie ferrée et les militaires qui se trouvaient sur la route de Dôle.les derniers militaires restant firent sauter les pont de la République, de Canot et de Battant et de Velotte. Dans la journée ce fut également le cas de la passerelle des Prés de Vaux, vers 17 heures le pont de Bregille et les ponts de chemin de fer. On mit le feu aux  dépôts d'essence des Prés de Vaux. Les Allemands contournèrent Besançon par Avanne et évitèrent le plus possible le "Trou aux loups" car à cet endroit les combat furent très violents. PONTARLIER A l'arrivée des troupes en Haute Saône, les aviateurs occupant le camp de Pontarlier firent sauter, le dimanche 16 juin au matin, les réservoirs d'essence les dépôts de munition et incendièrent les hangars.  Ce n'est que le lendemain matin, soit le lundi 17 que les premiers éléments motorisés allemands se présentèrent.  3 tanks arrivèrent ainsi au pied du Larmont. Ils furent repérés par nos soldats restés au fort qui ouvrirent alors le feu sur eux. Les tanks durent faire demi tour. Vers 10 heures du matin 3 tanks traversèrent  la ville et se dirigèrent en direction de Morteau. Ils furent bloqués à Remonot et de ce fait ce n'est que le dimanche 23 que Morteau fut pris par des troupes venant de Valdahon. Le reste des troupes allemandes entrèrent à Pontarlier que le lundi 17 en fin de matinée. Quelques combats eurent lieu et ils ont eu 1 tué et plusieurs blessés. Précédemment ils n'avaient rencontré qu'une faible résistance notamment à Houtaud où un capitaine et 2 soldats français furent tués.  On se battit également  aux environ des Granges-Narboz et Sainte Colombe. Le fort du Larmont subit une attaque à partir de 3 heures de l'après midi. L'ouvrage se rendit vers 20 heures par manque d'armes et de munitions. Par contre le fort de Joux résista encore pendant 8 jours et nos soldats ne se rendirent que le lundi 24 à 17 heures. C'est seulement le vendredi 28 que toute la région de Rochejean, Les Longevilles, le Touillon, les Hopitaux, Métabief fut occupée par des détachements motorisés.
ORNANS Tout au long du dimanche 16 juin de nombreuses personnes fuyant l'arrivée des Allemands traversèrent la ville. Ce n'est que le lundi matin vers 11 heures 30 qu'on commença à apprendre que les Allemands étaient à Scey en Varais. Des soldats du 10ème génie de Besançon commencèrent à prendre leur disposition de combat. Après s'être installé à l'entrée d'Ornans, le principal point fut le pont central et ses environs. Les premier soldats motorisés allemands arrivèrent à midi 30. 2 furent abattus. Les combats continuèrent et à 14H30 un tank parvenait à atteindre la mairie. Les combats continuèrent jusqu'à 14 heures. Ce n'est que vers 17 heures que les colonnes blindées allemandes traversèrent la ville en direction de Pontarlier. Elles furent donc bloquées plus de 4 heures dans la ville. Après le départ des troupes allemandes des volontaires enlevèrent les morts. Il y eut 6 militaires tués et 3 civils, 3 soldats et 3 civils grièvement blessés.   
TROU AUX LOUPS
Nos soldats, après s'être aperçus que les troupes allemandes évitaient le tunnel du Trou aux loups, s'installèrent vers Fontain,et au dessus de la côte de Morre. Ce n'est que le mardi 18 juin au matin que les troupes allemandes commencèrent à défiler en direction de Nancrey. Le combat commença. Il dura 4 heures et nos soldats durent se rendre. On releva 19 victimes. 
AÏSSEY
Les Allemands arrivèrent dans ce village au milieu de la nuit du 17 au 18 juin. Un violent combat eut lieu entre nos soldats du 220 RT et les envahisseurs. Les arrivants durent prendre la localité maison par maison. Nos troupes se rendirent le matin vers 10 H30. Il y eut 30 soldats français de tués et une cinquantaine de blessés. 44 maisons furent détruites de même que la mairie, l'école, le presbytère et la fromagerie.
PIERREFONTAINE L'assaut fut donné ,vers 13 h 45, le mardi  par les Allemands qui arrivaient de Villers-Chief où 4 maisons furent détruites. A Pierrefontaine quelques maisons furent totalement détruites et d'autres gravement endommagées. La lutte dura jusqu'à 21 heures.
 MAICHE C'est le 18 juin que les Allemands arrivèrent aux abords de Maiche. Auparavant ils passèrent par Mont de Laval et Bonnétage après avoir débordé la résistance de nos troupes où  6 maisons furent détruites à Frambouhans. Une dizaine d’allemands et 4 français tombèrent dans ce village. A Maîche les Spahis et les soldats polonais luttèrent jusqu’à leur dernière cartouche. Ceci permit au gros de l’armée française de se réfugier en Suisse. La ville de Maîche fut déclarée ville ouverte et c’est vers 5 heures le 19 juin que les allemands y entrèrent. Il y avait 120 blessés français et 2000 prisonniers. A Damprichard-Trévillers les combats continuèrent. Pendant ce temps 38 000 soldats passèrent la frontière Suisse (notamment 12 000 Polonais et     25 000 Français, le reste étant des Belges, Anglais et Espagnols). Il y a lieu de relever la conduite héroïque de la divisions polonaise.
SAINT HIPPOLYTE Le 18 juin les ponts de Saint Hippolyte sautèrent. Le 19 la ville fut occupée par les Polonais et les troupes qui venaient de Belleherbe après avoir abandonné leur matériel. La résistance de la ville fut surtout l'œuvre des Polonais et des survivants des 210 et 211 ème   d'infanterie.   Le bombardement de la ville dura de 11 heures 45 jusqu'à 16 heures et repris à 17 heures jusqu'à la prise totale de la localité (en fin d'après midi). 4 officiers français furent tués et trois soldats. Une trentaine de maisons furent totalement détruites.
MORTEAU Les troupes allemandes arrivèrent depuis Pontarlier. Ce n'est qu'après divers combats que les envahisseurs vinrent à Morteau. Ce ne fut que le dimanche 23 juin à 11 heures que les troupes du  Reich firent leur entrée à Morteau par la route de Fuans. Dès les premières heures du matin des officiers allemands s'étaient présentés à la mairie pour prendre contact avec les autorités françaises. Ils donnèrent l'assurance que si les troupes françaises acceptaient d'être désarmées, elles auraient la liberté de passer en Suisse. La proposition fut acceptée. A 17 heures il ne restait plus aucun soldat français dans toute la région.  Morteau fut ainsi sauvegardé.
PONT DE ROIDE Le premier side-car allemand arriva de la direction de Clerval le mardi 18. Le mercredi 19 les Allemands prirent possession de la ville. 
FORT DU LOMONT Les Allemands montèrent au fort le 20 juin au matin. Ils firent prisonniers 300 à 400 hommes
L'ISLE SUR LE DOUBS Les troupes allemandes arrivèrent le lundi soir vers 19 heures. Nos soldats leur opposèrent une certaine résistance et un motocycliste fut blessé. Quelques uns de nos soldats furent faits prisonniers. A la sortie du bourg en direction de Montbéliard les Allemands se heurtèrent à une batterie de DCA qui ouvrit le feu.  hommes furent tués et un officier gravement blessé. Le pont du chemin de fer sauta et ne fut rétabli qu'en août.
MONTBELIARD Les motorisés allemands sont entrés à Montbéliard le 17 juin à 21 heures. Le lendemain matin un détachement franco-polonais livra combat mais craignant que la ville subisse de lourds dommages ils cessèrent le combat.
HERICOURT C'est le 14 juin qu'Héricourt vers 18 heures connut son premier bombardement allemand effectué par un groupe d'avions ayant comme objectif la ligne de chemin de fer de Besançon à Belfort. Le lendemain de nouveaux bombardement eurent lieu. Le lundi la journée fut calme jusqu'au soir. Vers 21 heures les premières voitures allemandes arrivèrent. Elles furent accueillies par un feu nourri. Le combat se prolongea toute la nuit. Nos soldats tinrent tête aux arrivants jusqu'à 11 heures le lendemain mardi. A 16 heures une colonne allemande réussit à pénétrer au centre du village mais elle se heurta à la résistance acharnée de quelques français. Celle ci s'arrêta vers 21 heures. Les morts furent relevés le lendemain. Il y eut 11 victimes françaises et une trentaine de blessés. Les Allemands prirent des otages (30 personnes) car ils estimaient que des civils avaient tiré des coups de eu sur la troupe. Ils furent libérés au bout de 15 jours.
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Source: R Dutriez (La seconde guerre mondiale en Franche-Comté)